La sculpture « Homère », au départ, c’est la rencontre de plusieurs images. Une photo qui illustre un article du Geographic Magazine et représente une ville construite sur un rocher. Un croquis de la ville mythique de Troie. Une autre photo d’une statue déboulonnée du couple Mussolini dont les têtes en pierre gisent sur le sol.
Les trois sources d’inspiration donnent naissance à un dessin réalisé à la demande des organisateurs de la Jeune Sculpture belge. Le dessin deviendra la sculpture d’Homère, portrait en bronze reposant sur son socle.
La tête couchée de l’aède surmontée de la ville mythique de Troie, semble écouter le bruissement du monde. Rayons du soleil d’été, givre de l’hiver ou pluie d’automne donnent des reflets changeants au bronze.
Chaque saison montre une nouvelle facette de l’œuvre. Comme si les éléments cherchaient à percer les mystères qui aujourd’hui encore nimbent les origines de l’Illiade et de l’Odyssée.
Homère appartient à la catégorie des « sites » qui font se rencontrer, à des échelles différentes, figures mythiques et traces archéologiques.
La version d’Homère sur socle en inox est visible sur rendez-vous à l’atelier de Biesmerée.